Il s’agirait d’un billet accompagnant un titre au porteur à présenter à un intendant ou comptable (pour un notaire, on aurait « maître »). Il est possible qu’il vienne corriger une fin de non-recevoir d’abord opposée à la demande de cet employé anonyme. Une palinodie en quelque sorte, si on lit « fis » pour « fest » ? Mais le calque est-il entièrement fiable? Compte tenu de l’approximation de cette copie, de l’orthographe et de la syntaxe aléatoires, il est difficile de dire avec certitude si le document était authentique et s’il a été écrit ou du moins signé par Montaigne lui-même.
A défaut de l’original, vendu à Paris en janvier 1854, ce calque réalisé par A. Laverdet, « expert et vendeur », est conservé à la Bibliothèque nationale de France (site Richelieu), Manuscrits, Atlas NAF 1466, n° 170 (l’adresse manque).
A. Legros
Fac-similé en ligne (Gallica).
Édition intégrale par Alain Legros
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