« Mademoiselle », c’est-à-dire « Madame » (voir plus haut, lettre n° 27) pour cette femme d’un médecin renommé, le Docteur Le Paulmier ou Le Paumier qui, originaire de Normandie, avait écrit un traité sur le cidre ! Ce dernier a soigné Montaigne peu avant ce présent, sans doute d’une maladie assez grave pour que Pierre de Brach ait pu penser qu’elle le conduisait au trépas. Durant sa convalescence, Montaigne séjournera chez Marie Le Jars de Gournay, l’éditrice des Essais posthumes.
Cette lettre a été publiée pour la première fois dans l’édition Coste (Nourse et London, 1754), tome IX, p. 360-361.
Fac-similé
Pièce originale (feuille détachée) conservée à Leyde, Universiteitsbibliotheek (legs de G. Van Papenbroeck) :
Voir Kees Meerhoff et Paul J. Smith, « La lettre à Mlle Le Paulmier retrouvée », in Montaigne and the Low Countries (1580-1700), édition de Paul J. Smith et Karl A. E. Enenkel, Leyden-Boston, Brill, 2007, p. 305-327.
Alain Legros, 13 avril 2016.
Mise à jour : 16 novembre 2021
Édition intégrale par Alain Legros
- Version diplomatique (Lettres réunies en un seul fichier, avec distinction des mains)
- Version régularisée (Lettres réunies en un seul fichier, avec distinction des mains)
- Version modernisée (Lettres réunies en un seul fichier, avec distinction des mains)