32. Lettre au roi Henri IV, de Montaigne, 2 septembre 1590

La maladie explique sans doute que Montaigne ait recours ici à un secrétaire, bien qu’il écrive au roi (il le fait d’une main appliquée pour la lettre précédente). Le ton a quelque peu changé. L’ordre de joindre Matignon, par deux fois, a pu rappeler à Montaigne l’époque où il ne rencontrait le roi de Navarre qu’en qualité d’envoyé du maréchal, donc de subalterne. Quant à la proposition de rémunérer ses services, comme « le moindre de ses officiers » (ainsi l’entend Montaigne), elle ne pouvait que le froisser. D’où cette lettre pleine de belle fierté, mais aussi du désir, réaffirmé, d’aller servir le roi, pourvu que ce soit à Paris et aussi gracieusement, donc librement, que possible !

Pièce originale conservée à Paris, Bibliothèque nationale de France (site Richelieu), Fonds Dupuy 61, f° 155 r° (texte) et 156 v° (adresse).

A. Legros

Fac-similé en ligne (Gallica).

Édition intégrale par Alain Legros

  1. Version diplomatique (Lettres réunies en un seul fichier, avec distinction des mains)
  2. Version régularisée (Lettres réunies en un seul fichier, avec distinction des mains)
  3. Version modernisée (Lettres réunies en un seul fichier, avec distinction des mains)

Édition XML-TEI sur la base Epistemon

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