La Boétie a laissé une centaine de notes de sa main en grec et en latin sur sept livres légués à Montaigne en 1563, livres marqués par l’héritier d’un petit « b. » au coin supérieur droit de la page de titre ainsi qu’onze autres de même provenance : « b » comme « boetie », et ces notes de La Boétie en témoignent s’il était besoin. Montaigne a-t-il fait son profit de ces brèves remarques philologiques ? En feuilletant les livres de son ami, il a pu du moins s’arrêter un moment sur telle ou telle sentence que celui-ci avait surlignée, parfois surpris d’un douloureux « pensement ».
> Introduction et édition par Alain Legros
Cent notes manuscrites de La Boétie sur sept livres légués à Montaigne, identifiées et transcrites par A. Legros
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