Montaigne ne fit pas que feuilleter ou lire les livres des autres, ni écrire ou dicter le sien, il entretint sans aucun doute une correspondance non négligeable avec nombre de ses contemporains, parents, amis, collègues, « gens de justice et de finance », érudits, poètes, nobles, princes et rois, sans oublier les dames.
Avec ce second lot de mise en ligne des lettres, sont réunies ici les éditions XML-TEI de 6 lettres supplémentaires, non publiées par Montaigne. Sur les 32 lettres recensées, 29 sont dorénavant publiées par l’équipe des BVH dans le corpus Epistemon, au format XML-TEI. Parmi ces six nouvelles pièces éditées : quatre sont conservées aux archives municipales de Bordeaux, une aux Archives départementales de la Gironde, et une conservée à Londres à la British Library (édité ici à partir du fac-similé Payen).
> Introduction aux Lettres de Montaigne, privées et officielles, par A. Legros
> Consulter les lettres de Montaigne éditées en XML-TEI sur BVH-Epistemon

Montaigne ne fit pas que feuilleter ou lire les livres des autres, ni écrire ou dicter le sien, il entretint sans aucun doute une correspondance non négligeable avec nombre de ses contemporains, parents, amis, collègues, « gens de justice et de finance », érudits, poètes, nobles, princes et rois, sans oublier les dames.
De la correspondance de Montaigne, seules subsistent vingt-sept lettres-missives, trois lettres écrites « en jurade » et deux dédicaces des Essais de 1588. Parmi les mises en ligne de fac-similé ce mois-ci, un ensemble de 17 lettres dont 15 pièces manuscrites originales :
De la correspondance de Montaigne, seules subsistent vingt-sept lettres-missives (dont seize au maréchal de Matignon), trois lettres écrites « en jurade » et deux dédicaces des Essais de 1588. Les nouvelles transcriptions proposées selon trois modes successifs par A. Legros permettent de poursuivre le travail publié dans Montaigne manuscrit, notamment quant à la collecte des adresses, dont certaines sont autographes, comme la majorité des lettres elles-mêmes. Un inédit : une lettre de Matignon à Montaigne.
Dans une lettre autographe d’une page, envoyée de Bordeaux le 26 novembre 1583 à un destinataire mal identifié, Élie Vinet cite le nom de « Montagne » à côté de ceux de Loisel, La Scala (Scaliger), Foix-Candale, Fauquelin, Borromée, Clavius, Oronce, Münster et Sacrobosco. Le savant antiquaire était régent au collège de Guyenne quand le petit « Michau » y entra. Au moment où il écrit cette lettre, il est principal de ce même collège et Montaigne est maire de Bordeaux depuis deux ans.