4 décembre 2013, 9h30-17h – CESR, Tours, salle Rapin
Journée ouverte au public (sur inscription)
L’assemblée générale des BVH se tiendra le mercredi 4 décembre 2013 au CESR, salle Rapin.
Cette journée marquera les 10 ans de partage en ligne des sources écrites de la Renaissance et de coopération régionale, nationale et internationale pour la promotion de notre patrimoine.
À cette occasion, nous vous proposons, outre le bilan annuel de l’après-midi, un programme qui débutera dès le matin avec des interventions de collaborateurs historiques, des retours sur nos pratiques (de la numérisation des documents anciens à leur publication et exploitation en ligne) et les perspectives à l’horizon 2020.
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De la correspondance de Montaigne, seules subsistent vingt-sept lettres-missives, trois lettres écrites « en jurade » et deux dédicaces des Essais de 1588. Parmi les mises en ligne de fac-similé ce mois-ci, un ensemble de 17 lettres dont 15 pièces manuscrites originales :
De la correspondance de Montaigne, seules subsistent vingt-sept lettres-missives (dont seize au maréchal de Matignon), trois lettres écrites « en jurade » et deux dédicaces des Essais de 1588. Les nouvelles transcriptions proposées selon trois modes successifs par A. Legros permettent de poursuivre le travail publié dans Montaigne manuscrit, notamment quant à la collecte des adresses, dont certaines sont autographes, comme la majorité des lettres elles-mêmes. Un inédit : une lettre de Matignon à Montaigne.
Dans une lettre autographe d’une page, envoyée de Bordeaux le 26 novembre 1583 à un destinataire mal identifié, Élie Vinet cite le nom de « Montagne » à côté de ceux de Loisel, La Scala (Scaliger), Foix-Candale, Fauquelin, Borromée, Clavius, Oronce, Münster et Sacrobosco. Le savant antiquaire était régent au collège de Guyenne quand le petit « Michau » y entra. Au moment où il écrit cette lettre, il est principal de ce même collège et Montaigne est maire de Bordeaux depuis deux ans.
Parmi les livres de la bibliothèque de Montaigne, plusieurs présentent l’intérêt d’avoir été annotés par Montaigne lui-même à divers âges. Leur numérisation est pour A. Legros l’occasion de reprendre l’édition de ces notes selon trois états successifs (diplomatique, régularisé, modernisé) sur le modèle du Lucrèce déjà en ligne. Son édition renouvelée des inscriptions peintes au plafond permet en outre, par un jeu de couleurs, de mieux apprécier les différences de lisibilité des lettres, de revoir les traductions et d’ajouter deux sentences aux 66 déjà publiées.