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Bibliographie

Alain LEGROS

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Alain LEGROS

CESR – Université de Tours
1993-2024

> Bibliographie 1993-2024 d’Alain Legros (PDF – Publié le 17/01/2024)

Abréviations

BHR : Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance (Genève, Droz)
BSAM : Bulletin de la Société des Amis de Montaigne (Paris, Champion)
BSIAM : Bulletin de la Société internationale des Amis de Montaigne
NBSIAM : Nouveau Bulletin international, etc.
BVH : Bibliothèques Virtuelles Humanistes
JR : Journal de la Renaissance (CESR, Tours – Brepols, Turnhout)
MS : Montaigne Studies (Université de Chicago)
RHLF : Revue d’histoire littéraire de la France (Paris)

1993

  • Les « ombrages » de Montaigne et d’Augustin, BHR 55, 1993-3, p. 547-563. Parler de religion en termes imprécis (verbis indisciplinatis) est excusable pour un auteur laïc.

1996

  • La vie et l’œuvre d’un médecin contemporain de Montaigne, Pierre Pichot, Revue française d’histoire du livre 92-93, 1996, p. 361-374. Montaigne a-t-il connu ce médecin bordelais natif d’Angers dont il possédait au moins un ouvrage sur la nature et les maladies de l’âme ?
  • « Comme une autre histoire », Montaigne et Jésus-Christ, BHR 58, 1996-3, p. 577-596. Sous diverses appellations consacrées, Jésus est plus présent qu’on ne le dit dans les Essais.
  • Dorothy Coleman, Montaigne, quelques anciens et l’écriture des Essais, Paris, 1995 : compte rendu BHR 58, 1996, p. 546-547

1997

  • Montaigne en son giron, RHLF, 1997-2, p. 179-199. Fécondité de la retraite précoce in sinus doctarum virginum. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5651967d/f5.item.r=rhlf.langFR#
  • Montaigne, son livre et son roi, Studi Francesi 122, 1997-2, p. 259-274. Offrant son livre au roi, Montaigne pensait-il qu’il lui permettrait d’en devenir l’ami et conseiller très privé ?

1998

  • Mary B. McKinley, Les terrains vagues des Essais. Itinéraires et intertextes, Paris, 1996 : compte rendu BHR 60, 1998, p. 582-583.
  • Nathalie Dauvois, Prose et poésie dans les Essais de Montaigne, Paris, 1997 : compte rendu BHR 60, 1998, p. 887-888.
  • Michael Metschies, La citation et l’art de citer dans les Essais de Montaigne, Paris, 1997 : compte rendu BHR 60, 1998, p. 889-890.

 

1999

  • La main grecque de Montaigne, BHR 61, 1999-2, p. 461-478. Helléniste médiocre selon ses dires, Montaigne traçait toutefois les lettres grecques et leurs ligatures avec aisance dans les marges de ses livres et jusque sur l’Exemplaire de Bordeaux.
  • Travail de deuil et art de vivre : les deux inscriptions votives de la tour de Montaigne, MS 11, 1999, p. 137-154. La dédicace perdue de la bibliothèque chantait La Boétie et l’amitié, l’inscription inaugurale du cabinet attenant consacre ce séjour à soi-même et à son loisir (otium).
  • La dédicace de l’Adversus Mathematicos au cardinal de Lorraine, ou du bon usage de Sextus Empiricus selon Gentian Hervet et Montaigne, BSAM 15-16, 1999-2, p. 51-72. Adoption d’un pyrrhonisme de méthode au service d’une nouvelle apologétique.
  • Philip Hendrick, Montaigne et Sebond. L’art de la traduction, Paris, 1996 : compte rendu BHR 61, 1999, p. 284-286

 

2000

  • Essais sur poutres. Peintures et inscriptions chez Montaigne, Préface de Michael Screech, Paris, Klincksieck, 2000, 2e édition revue et corrigée, 2003, 548 pages, 40 illustrations. Livre issu d’une thèse (1997). Contient la première édition critique des sentences peintes au plafond de la bibliothèque de Montaigne (nombre porté alors de 57 à 66, puis 68 sur 75 localisées : voir infra).
  • La « Visite à Montaigne » : petite histoire d’un genre méconnu, MS 12, 2000, p. 185-208. Relations de voyage depuis le XVIIIe siècle : évolution du regard, naissance d’une curiosité.
  • Michaelis Montani annotationes… Le « Giraldus » de Montaigne et autres livres annotés de sa main, JR 1, 2000, p. 12-88. Édition critique des dix notes marginales du De deis gentium… signé de Montaigne. Cf. édition BVH-Monloe: https://montaigne.univ-tours.fr/giraldi-lilio-gregorio-deis-gentium-varia-bale-oporin-1548/
  • Michel Magnien, Étienne de La Boétie. Bibliographie, Paris-Roma, 1997 : compte rendu BHR 62, 2000, p. 206-208.
  • « Sans autre guide ». Mélanges offerts à Marcel Tetel, éd. M. Simonin et al., Paris, 1999 : compte rendu BHR 62, 2000, p. 753-754.
  • Montaigne. La librairie, dépliant de huit pages contenant les textes et traductions de soixante-six sentences peintes de la bibliothèque fabriqué à l’intention des visiteurs de la Tour de Montaigne.

 

2001

  • Montaigne et Maldonat, dans La familia de Montaigne, éd. O’Brien, MS 13, 2001, p. 65-98. Célèbre en son temps, ce jésuite était tenu par Pierre de Lancre pour un ami de Montaigne.
  • Justice divine et juges romains dans « Des prières », dans La justice (colloque de Rouen 2000, org. Jean-Claude Arnould), BSAM 21-22, 2001, p. 251-262. Ce chapitre pourrait avoir été inspiré à Montaigne par un emblème associant les parèdres Zeus (la Miséricorde) et Themis (la Justice).
  • Sophie Jama, L’histoire juive de Montaigne, Paris, 2001 : compte rendu BHR 64, 2002, p. 798-800

 

2002

  • Petit « eB » deviendra grand… Montaigne correcteur de l’exemplaire « Lalanne », MS 14, 2002, p. 179-210. Allographes sous contrôle de l’auteur, ces corrections effectuées avec soin sur un des tout premiers exemplaires des Essais de 1580 ont été reportées dans l’édition de 1582, à une exception près sur une page entièrement réécrite après le voyage d’Italie.
  • Montaigne, Les Essais, éd. Jean Céard et al., Le Livre de Poche, Librairie générale française, 2001 : compte rendu BHR 64, 2002, p. 220-225.
  • Géralde Nakam, Les Essais de Montaigne, miroir et procès de leur temps, 2e éd. revue et mise à jour, Paris 2001 : compte rendu BHR 64, 2002, p. 795-798.
  • André Tournon, Montaigne. La Glose et l’Essai, 2e éd. revue et corrigée, précédée d’un Réexamen, Paris, 2000 : compte rendu BHR 64, 2002, p. 795-798.

 

2003

  • Montaigne, Essais, I, 56, « Des prières », édition annotée des sept premiers états du texte avec étude de genèse et commentaires, TLF 558, Genève, Droz, 2003, 254 pages. Transformations d’un texte qui se présentait à l’origine comme un commentaire du Pater et qui a attiré l’attention des censeurs romains de 1581 pour son rigorisme. Sorte de manifeste tardif d’une séparation des styles (laïc vs clérical). Profession de foi catholique dûment articulée.
  • Montaigne et Gournay en marge des Essais : trois petites notes pour quatre mains, BHR 65, 2003-3, p. 613-630. Les trois additions de la future éditrice de Montaigne lui ont été dictées dès 1588 par Montaigne lui-même, qui les a mises en place par quelques mots tracés de sa main.
  • Jésuites ou Jésuates ? Montaigne entre science et ignorance, MS 15, 2003, p. 131-146. Trois fois visités par Montaigne lors de son voyage d’Italie, les Jésuates ou « frères ignorantins » font dans les Essais l’objet d’une allusion aussi élogieuse que paradoxale qui a échappé à tous les éditeurs.
  • Qu’est-ce qu’un « dogme » pour Montaigne ? dans O Cepticismo e Montaigne, éd. R. B. Romão, Universidade da Beira Interior, 2003, p. 59-82 (colloque de Covilhã, Portugal, en automne 2002). « Dogme » ayant à son époque un sens plus philosophique que théologique, Montaigne désigne par ce mot une pensée qui lui est habituelle sans en faire pour autant une idée arrêtée, une doctrine.
  • Janus Montanus decorator, ou comment aménager son deux-pièces, The Changing Face of Montaigne – Le visage changeant de Montaigne (colloque d’Exeter, septembre 2000) éd. K. Cameron et L. Willett, Paris, Champion, 2003, p. 69-87. Les deux pièces contiguës que Montaigne se réserve au deuxième étage de sa tour en 1571 sont consacrées, l’une aux textes, l’autre aux images : deux aspects, intellectuel et esthétique, de son otium litteratum de patricien lettré.
  • Pour les « Amis de Montaigne, apostille aux Essais sur poutres… , BSAM 31-32, 2003-2, p. 29-45. Sur l’invitation d’André Tournon, retour sur un livre présenté à la Bibliothèque de l’Arsenal le 19 octobre 2002 et considéré alors comme « épuisé » (incendie…). Circularité et mouvement.

 

2004

  • L’Écriture du scepticisme chez Montaigne (actes du colloque de Tours, novembre 2001), éd. M.-L. Demonet et A. Legros, Genève, Droz, 2004, 347 pages. Versant linguistique et stylistique du scepticisme philosophique attribué à Montaigne.
  • Du Cerceau et Montaigne : les mots de l’architecte et les galeries de rêve, JR 2, 2004, p. 145-154. En s’aidant peut-être de ce qu’il a pu connaître de l’auteur des Plus excellents bastiments de France (1576), Montaigne aime à imaginer les deux « promenoirs » qu’il aurait pu dérouler de part et d’autre de sa tour d’angle : « mes pensées dorment si je les assis ».
  • Montaigne, l’imprimeur Nivelle et la fille qui allaitait son père (scène peinte), JR 2, 2004, p. 155-164. Autrement appelée « La Charité romaine », cette scène édifiante, peinte sur le manteau de la petite cheminée du cabinet adjacent à la « librairie », montre comment, grâce à la pietas de Péro, sa fille, le stratège Cimon a pu subsister dans un cachot où il avait été condamné à mourir de faim.
  • Trois livres annotés par La Boétie et légués à Montaigne, MS 16, 2004, p. 11-36. Diogène Laërce, Xénophon et surtout Egnatius copieusement glosé.
  • Quarante-huit entrées du Dictionnaire de Michel de Montaigne, dir. P. Desan, Paris, Champion, 2004 : Annotations, Ausone, Bible, Chrétien, Démons, Dieu, Dieux, Diogène Laërce, Dogme, Ecclésiaste, Édition 1582, Enfance, Feuillants, Foi, Gamaches, Gravures, Grec, Humilité, Jésus-Christ, Laïc, Lancre, Lestonnac, Machines, Maldonat, Manuscrits, Marges, Messe, Montaigne (Saint-Michel-de-), Montaigne (visite à), Nudité, Ordres religieux, Paul (saint), Paysan, Peinture, Perse, Poutres, Prières, Progrès, Que sais-je ?, Santé, Secrétaire (avec G. Hoffmann), Sexualité, Silence, Stobée, Théologie, Topographes, Tour, Xénophane.
  • Colloque pour voix sceptiques et parole(s) divine(s) entre librairie et « Apologie », dans L’Écriture du scepticisme chez Montaigne, op. cit., p. 39-62. Au plafond de la « librairie » se croisent versets de la Bible et formules pyrrhoniennes parmi des vers antiques : une polyphonie bien accordée.
  • Le « César » annoté par Montaigne : deux mains, deux « achevé(s) de lire », BSAM 35-36, 2004, p. 11-31 (NB : légendes des illustrations fausses, corrigées dans le numéro suivant). Les deux notes de synthèse du César de 1570 concernent, non pas un commencement de lecture, comme on le lit parfois, mais un « achevé de lire » : d’abord, amplement, La guerre civile, achevée le 25 février 1578, puis, seulement datée (21 juillet 1578), La guerre des Gaules.
  • Marie-Luce Demonet, “A plaisir”. Sémiotique et scepticisme chez Montaigne, Orléans, 2002 : compte rendu BHR 66, 2004, p. 775-777.
  • Géralde Nakam, Le dernier Montaigne, Paris, 2002 : compte rendu BHR 66, 2004, p. 777-779.
  • Sainte-Beuve, Causeries sur Montaigne, éd. François Rigolot, Paris, 2003 : compte rendu BHR 66, 2004, p. 779-782.
  • Épilogue : lettre à un ami à l’occasion d’une visite à Montaigne, EMF : Studies in early modern France 9, éd. G. Hoffmann, 2004, p. 143-153. En signe d’amitié, pastiche d’une visite à Montaigne dans le goût du premier XIXe siècle, romantique, touristique et « anglais »

 

2005

  • Ce qui gênait Simon Goulart dans le chapitre « Des prières », BHR 67, 2005-1, p. 79-91. L’éditeur genevois des Essais faussement « lyonnais » de 1595 a censuré dans ce chapitre les critiques à l’égard des protestants et les allusions trop clairement catholiques.
  • De Perse à Montaigne, dire le vide, exposer l’intime, dans Montaigne et les Anciens, éd. C. Magnien-Simonin, MS 17, 2005, p. 63-80. « Que de vide dans les choses ! », « Je te donne mes entrailles à scruter »…
  • Maldonado, Juan (Casas de Reina, 1533/34 – Rome, 1583), dans Centuries offertes à Marie-Madeleine de la Garanderie, éd. C. Nativel, Genève, Droz, 2005. Notice bio-bibliographique.
  • Montaigne, lecteur de César. Édition intégrale des annotations manuscrites portées sur son « César » de 1570, JR 3, 2005, p. 257-292. Après avoir annoté copieusement de sa main la Guerre civile, Montaigne a pris le relais d’un probable secrétaire pour annoter la Guerre des Gaules.
  • Pas plus sage qu’il ne faut, présentation et choix des sentences de la « librairie » calligraphiées par S. Devaux, J.-M. Dommeizel, D. Luc et L. Pflughaupt, Paris, Gallimard, Alternatives, 2005

 

2006

  • Fricassée. Petit alphabet hédoniste de Michel de Montaigne, coll. « Quartier libre », Loverval, Labor, 2006, 26 entrées, 121 pages. À l’adresse d’un public élargi et pour le plaisir d’une écriture sous contrainte alphabétique : Aime (J’), Bêtes, Couture, Divers, Essai(s), Fortuit, Grotesques, Humain, Ici, Je, Kalokagathia, Lecteur, Melons, Naïf, Ombrages, Philosopher, Que sais-je ?, Ravit ravage, Sexe, Temps, Un, Vive, Wiclef, Xerxes, Yeux, Zon.
  • Pour illustrer Montaigne, trois gravures à l’essai, JR 4, 2006, p. 249-264. Version écrite d’une communication au colloque Le dialogue des arts dans les Essais de Montaigne, février-mars 2003, Harvard University, Barker Center, org. T. Conley et D. Bertrand (actes non publiés). L’imago d’ancêtre à la romaine, le cannibale nu du Nouveau Monde, le skeletos des anatomistes.
  • La bibliothèque de Montaigne : décor, livres, manuscrits, dans Château, livres et manuscrits. IXe-XXIe siècles, éd. A.-M. Cocula et M. Combet, Bordeaux, Ausonius-CAHMC, 2006, p. 159-179. Description de la « librairie » par Montaigne, liste de livres conservés ou attestés lui ayant appartenu, notes autographes sur son Éphéméride de Beuther. À suivre…
  • Genèse d’un philosophe (agrégation de philosophie, éd. J.-Y. Pouilloux), BSAM 41-42, 2006-1, p. 49-77. Montaigne aime à « philosopher sur tous sujets » et s’amuse de ce que son « penser » croise parfois celui d’un philosophe patenté. Ne varietur, l’intitulé des chapitres de son livre consacre la formule ou l’occasion qui leur a servi de déclic et qui se retrouve dans le texte lui-même. À une exception près (insertion d’un chapitre, amenant à combiner deux courts chapitres voisins en un seul) l’ordre originel a été respecté comme témoin d’une chronologie.
  • Montaigne, politique malgré lui ? Réticences et aveux, dans Montaigne politique (colloque de Paris, 29-30 avril 2005, Centre de l’Université de Chicago), éd. P. Desan, Paris, Champion, 2006, p. 113-126. Réticent à tout engagement politique qui s’opposerait à sa conscience, Montaigne avoue cependant une ambition déçue : comme La Boétie, on n’a pas su l’employer à la mesure de ses capacités.
  • Kirsti Sellevold, “J’ayme ces mots…”. Expressions linguistiques du doute dans les Essais de Montaigne, Paris, 2004 : compte rendu BHR 68, 2006, p. 442-444

 

2007

  • Notes de lecture et Sentences peintes, en annexe de Montaigne, Les Essais, éd. J. Balsamo, M. Magnien et C. Magnien-Simonin, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, p. 1183-1316 et 1852-1903. Édition de la totalité des marginalia de Montaigne connus à cette date (sans Térence ni Plutarque). La transcription des annotations du Lucrèce, examinées alors à Zürich et aujourd’hui à Cambridge, diffère en plusieurs endroits de celle de M. Screech. Édition de 66 des 68 sentences identifiées plus tard (voir infra).
  • Montaigne entre Fortune et Providence, dans Hasard et Providence. XIVe–XVIIe siècles (colloque de Tours, cinquantenaire du CESR, 3-9 juillet 2006), éd. M.-L. Demonet. Sans doute exaspéré par ceux qui, dans l’un et l’autre camp des guerres civiles de religion, usent et abusent du mot « providence », Montaigne, sans le rejeter, n’en use qu’avec précaution, lui préférant celui de « fortune », poétique et profane, plus religieux aussi car respectueux du mystère. http://umr6576.cesr.univ-tours.fr/publications/HasardetProvidence/fichiers/pdf/Legros.pdf
  • Notes manuscrites de Montaigne lecteur – projection et commentaires, communication d’ouverture de l’Assemblée Générale de la SIAM, Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, 15 décembre 2007.
  • Littérature sur bois, Le magazine littéraire, n° 464, mai 2007, p. 42-43. Sentences peintes.
  • Montaigne en marge, Le magazine littéraire, n° 464, mai 2007, p. 51-52. Notes marginales.
  • Table ronde sur Montaigne, avec Jean Balsamo et Jean-Michel Delacomptée, Paris, Bibliothèque nationale de France et Institut national de l’audio-visuel, 2 décembre 2007, Clémence Boulouque présentatrice. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1320782q/f1

 

2008

  • Pour une édition bilingue des Essais, NBSIAM, 2008-1, p. 41-50. En faveur d’une « traduction » de Montaigne placée en regard du texte original ou réputé tel.
  • À André Tournon, Forum, NBSIAM, 2008-1, p. 71-76. Voir aussi la réponse d’A.Tournon « À Alain Legros » sur les inconvénients d’une « traduction » française des Essais et sur une addition importante du chapitre « Des prières », ibid., p. 77-79.
  • Nous deux, mais c’était lui ou moi (Montaigne et/ou La Boétie), Genesis 9, 2008, p. 159-164. Une page retravaillée sur l’Exemplaire de Bordeaux pour installer une parfaite réciprocité entre les deux amis en lieu et place de l’ascendant que La Boétie exerçait sur Montaigne, comme le révèle une toute première correction marginale terminée par un point (« parce que c’estoit luy. »)
  • Deux épitaphes pour un tombeau, dans Montaigne et sa région (colloque de Bordeaux, 13-16 septembre 2007), éd. B. Roger-Vasselin, NBSIAM, 2008-2, p. 391-400. Un texte grec et un texte latin, gravés de part et d’autre du cénotaphe conservé au Musée d’Aquitaine, rendent un vibrant hommage au défunt et témoignent de la toute première réception de son œuvre.
  • Plutarque, Amyot, Montaigne et la « superstition », dans Moralia et Œuvres morales à la Renaissance (colloque de Toulouse, 19-21 mai 2005), éd. O. Guerrier, Paris, Champion, 2008, p. 275-281. Montaigne, qui avait fait peindre sur une solive de sa bibliothèque une sentence contenant le mot grec deisidaimonia pourrait bien avoir entendu ce mot au sens de superstitio, c’est-à-dire de « nouvelle religion » selon Cicéron.
  • La « bouche » et la « main » de Dieu dans les Essais, dans « Dieu à notre commerce et société ». Montaigne et la théologie (colloque « Montaigne théologien ? », Paris, Centre de l’Université de Chicago, 30-31 mars 2007), éd. P. Desan, Genève, Droz, 2008, p. 59-71. Montaigne a beau dénoncer l’anthropomorphisme religieux, il use des métaphores corporelles de la Bible pour évoquer Dieu.
  • Montaigne « rapporteur » : dix arrêts du Parlement de Bordeaux, premiers témoins de sa pratique du français écrit, JR 6, 2008, p. 293-304. Depuis, 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts faisait obligation aux juges de rédiger leurs arrêts en français. Cette pratique a pu inciter Montaigne à utiliser pour lui-même le français depuis son entrée au Parlement alors que ses plus anciens écrits (notes de lecture ou notes biographiques) étaient en latin.
  • Paola Iemma, Les repentirs de l’Exemplaire de Bordeaux, Paris, 2004 : compte rendu BHR 70, 2008, p. 256-258.
  • Concetta Cavallini, « Cette belle besogne ». Étude sur le Journal de voyage de Montaigne, Fasano-Paris, 2005 : compte rendu BHR 70, 2008, p. 264-266.

 

2009

  • Montaigne face à ses censeurs romains de 1581 (mise à jour), BHR 71, 2009-1, p. 7-33. Avec l’aide du Journal de voyage, examen des 38 notes de censure sur les Essais de 1580 rédigées par deux consultores, mais n’ayant pas entraîné l’interdiction de l’ouvrage à cette date : « le Maître du Sacré Palais et son compaignon me prièrent [de] ne me servir point de la censure de mon livre en laquelle [d’]autres Français les avaient avertis qu’il y avait plusieurs sotises. »
  • Écrire « Guienne » : Montaigne gascon ? dans Provinciales. Hommage à Anne-Marie Cocula, dir. J. Mondot et P. Loupes, Presses universitaires de Bordeaux, tome II, 2009, p. 843-855. Imaginaire gascon et ancrage régional d’un écrivain qui aimait pourtant Paris plus que toute autre ville de France.
  • Montaigne Between Fortune and Providence (trad. K. F. McConnel), dans Chance, Literature, and Culture in Early Modern France, éd. J. D. Lyons et K. Wine, Farnham-Burlington, Ashgate, 2009, p. 17-30. À la demande de l’éditeur, traduction anglaise de « Montaigne entre Fortune et Providence » (art. cit. supra).
  • Ici Essais, dans La langue de Rabelais – La langue de Montaigne (colloque de Rome, septembre 2003), éd. F. Giacone, Genève, Droz, 2009, p. 313-323. Entre « ici » et « essai », le lien soyeux et répété d’une sourde sifflante : chaque fois qu’il associe ces deux termes, il faut imaginer Montaigne heureux…
  • Montaigne : une maison, un livre, dans Les maisons d’écrivain (Paris, journée d’étude Les maisons d’écrivain, Fondation Singer-Polignac, 5 décembre 2008) éd. S. Menant, RHLF, 2009-4, p. 797-808. Au deuxième étage d’une tour d’angle où il avait installé sa bibliothèque — « et non ailleurs », précise-t-il en 1580 — Montaigne a écrit ses Essais par intermittence, trouvant à la fois contrainte et liberté dans cette assignation à un lieu.

 

2010

  • Montaigne manuscrit, Paris, Classiques Garnier, 2010, 838 pages, 89 illustrations. Édition critique de tous les manuscrits de Montaigne connus à cette date : éphéméride, ex-libris, devises, ex-dono, notes de lecture (sauf sur Térence et Plutarque), arrêts, lettres, dédicaces, à l’exception des corrections et additions autographes sur l’Exemplaire de Bordeaux.
  • Entre nous, pour Sylvia Giocanti, NBSIAM, 2010-1, p. 81-90, et réponse de S. Giocanti, ibid., p. 91-93. Sur le sens à donner, en contexte, à cette expression : « entre nous », c’est-à-dire chez les « gens de commune sorte » (vs les « âmes vénérables »), et non pas « en aparté ». Deux points de vue complémentaires.
  • D’un monde à l’autre, étranges similitudes : mise à l’essai d’un questionnement missionnaire, dans Montaigne et le Nouveau Monde, MS 22, 2010, p. 127-136. Les habitants du Nouveau Monde ont-ils bénéficié d’une sorte de « préfiguration » de la doctrine chrétienne, préparatrice à la mission, même si les ressemblances de formules, de croyances et de rites avec le christianisme n’en sont que de « vains ombrages » ? Prémices d’une anthropologie des religions.
  • Montaigne, annotateur des Annales de Nicole Gilles : « pour qui écrivez-vous ? », dans Annotations manuscrites dans les livres de la Renaissance, éd. O. Millet, Bulletin du bibliophile, 2010-2, p. 273-282. La question, qui jaillit dans une marge de l’Exemplaire de Bordeaux, tout écrivain est amené à se la poser, mais c’est aussi celle qu’on aimerait poser à Montaigne quand, annotant son Nicole Gilles, il semble s’adresser à quelqu’un comme s’il dialoguait avec lui.
  • Sont-ils « Bohémiens » ou « Égyptiens » ? Viennent-ils d’ailleurs ou bien d’ici ?, NBSIAM 52, 2010-2, p. 121-124. Plutôt que d’en médire, Montaigne admire le courage de leurs femmes, qui accouchent seules auprès d’une rivière et qui pourraient bien, « Égyptiennes contrefaites », avoir été « ramassées de chez nous ».
  • « Selon qu’on peut », tel était le « refrein » de Socrate (colloque de Lyon, novembre 2008, Université Jean Moulin-Lyon 3), dans Le Socratisme de Montaigne, éd. T. Gontier et S. Mayer, Paris, Classiques Garnier, 2010, p. 337-352. Le motto « Mentre si puo » qui figure sur plusieurs livres acquis par Montaigne en sa jeunesse peut être rapproché du socratique « Selon qu’on peut » : « mot de grande substance », commente Montaigne.
  • Montaigne annotateur de Lucrèce : dix notes « contre la religion (journée d’étude du Centre V. L. Saulnier, Paris, 2009) dans La renaissance de Lucrèce, éd. E. Naya, Cahiers V.L. Saulnier, Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2010, p. 141-156. Dix fois parmi les notes françaises de son Lucrèce Montaigne a constaté, sans autre commentaire, que les vers ainsi annotés étaient « contre la religion ».

 

2011

  • Montaigne aux champs, avec Anne-Marie Cocula, Bordeaux, Editions Sud Ouest, 2011, 267 pages, 117 illustrations. Convergence en un même lieu (la terre de Montaigne) et sur une même œuvre (les Essais) de deux regards et de deux disciplines (l’histoire, la littérature).
  • Montaigne, Pétrarque, les moines et la retraite à trente-huit ans, dans Vie solitaire, vie civile. L’humanisme de Pétrarque à Alberti (colloque de Tours, CESR, 28 juin – 2 juillet 2004), dir. F. La Brasca et C. Trottmann, Paris, Champion, 2011, p. 375-398. Plus actif qu’on ne le dit et d’un naturel sociable, Montaigne se propose une « oisiveté » bien tempérée qui lui ouvre le chemin de la connaissance et jouissance de soi.
  • Délaissés, mais laissés, les chapitres d’une page et l’ordre des Essais, (Paris, Centre de l’Université de Chicago, journées d’étude des 9 avril et 5 novembre 2010), dans Les chapitres oubliés des Essais de Montaigne, éd. P. Desan, Paris, Champion, 2011, p. 13-29. Comme des fichiers laissés en plan, plusieurs chapitres des Essais ne dépassent pas la longueur d’une page quand d’autres, sans cesse repris et continués, en occupent des dizaines et même plus. Ils subsistent cependant à leur place initiale, ouverts à des prolongements qui ne viendront jamais.
  • Le « Livre premier » et la protohistoire des Essais, (Tours, CESR, journée d’étude du 25 septembre 2010 pour l’agrégation de lettres 2011, org. M.-L. Demonet et S. Geonget), BSIAM 53, 2011-1, p. 7-18. « De toutes choses les naissances sont faibles et tendre. Pourtant [i. e. Aussi] faut-il avoir les yeux ouverts aux commencements. » Au commencement, donc, fut le « livre premier », et seulement lui, avec, en son centre, le discours de la Servitude volontaire, ainsi entouré des libres « grotesques » de celui qui n’était encore que l’éditeur de son ami perdu.
  • Lucrèce annoté par Montaigne, Introduction, notices, édition selon trois modes d’un millier de notes autographes en latin incluant des mots grecs (achevé de lire daté d’octobre 1564), puis en français (simples balises), tassées sur les feuillets de garde et disséminées dans les marges du De rerum natura. https://montaigne.univ-tours.fr/lucrece/

 

2012

  • De l’édition des manuscrits de Montaigne : transcrire, régulariser, traduire, moderniser. Réponse à André Tournon et questions, BSIAM 55, 2012-1, p. 295-302. Toujours dans une intention de dialogue constructif, cette note répond à la recension, faite par A. Tournon, de Montaigne manuscrit. Elle présente les différentes versions qu’une édition numérique des mêmes textes pourra permettre d’offrir à des lecteurs experts ou simplement curieux.
  • Novas sentenças da « livraria » de Montaigne & A advertência « ao leitor » dos Ensaios : « Ah ! se eu fosse americano… » (trad. Luisa Gadelha), dans Montaigne e seu tempo, éd. Alexandrino Filho, Universidade Federal da Paraíba, João Pessoa, 2012, p. 287-298. À la demande de l’éditeur, douze sentences nouvelles ou corrigées de la bibliothèque, puis commentaire de l’avis « Au lecteur ».
  • Éditer « tout » Montaigne ? L’épineuse question du contenu, dans Composer, rassembler, penser les “œuvres complètes”, éd. B. Didier, J. Neefs et St. Rolet, Manuscrits modernes, Presses universitaires de Vincennes, 2012, p. 187-197. Faut-il s’en tenir aux textes que Montaigne a voulu publier, ou bien étendre indiscrètement la publication à tous ses manuscrits ? Voire leur annexer les écrits rescapés de La Boétie dans des « œuvres plus que complètes » (M. Simonin) ?
  • Michel de Montaigne « assis dans le moiau de tout le trouble des guerres civiles de France », dans Le bruit des armes. Mises en formes et désinformations en Europe pendant les guerres de Religion, 1560-1610 (colloque de Tours, 5-7 novembre 2009), éd. J. Foa et P.-A. Mellet, Paris, Champion, 2012, p. 77-88. Chaque fois que le maire de Bordeaux regagne ses terres, il s’expose aux risques de la guerre civile. Les premiers des traducteurs des Essais les ont sous-titrés « Discours moraux, politiques et militaires ». La tradition critique a oublié ce dernier thème.
  • La Boétie pour Montaigne : du confrère bien-aimé à l’ami de papier, dans Amitié & compagnie. Autour du Discours de la servitude volontaire de La Boétie, éd. S. Geonget et L. Gerbier, Paris, Classiques Garnier, 2012, p. 131-188. De l’entente parfaite entre La Boétie et lui dont Montaigne témoigne dans son livre, le Sarladais avait fait un modèle moral, mais aussi politique, pour faire pièce aux divisions et séditions de son temps à la façon des Anciens. L’auteur des Essais lui emboîte le pas, hissant ainsi jusqu’à l’amitié des relations de sodalité.
  • Le Lucrèce de Lambin annoté par Montaigne, lecteur de commentaires (colloque de Cambridge, 2-4 septembre 2008) dans La Librairie de Montaigne, éd. Ph. Ford et N. Kenny, Cambridge University Library, 2012, p. 81-102. Montaigne ne se contente pas d’annoter le texte de Lucrèce, il annote aussi les gloses de Denis Lambin, son éditeur.
  • « De la force de l’imagination » selon l’Exemplaire de Bordeaux en l’état et du recours à l’édition posthume, BSIAM 56, 2012-2, p. 287-320. Un recours indispensable : en raison des nombreuses lacunes de l’exemplaire rogné, il ne peut exister d’édition conforme à l’Exemplaire de Bordeaux.
  • Notes manuscrites de Rousseau sur son exemplaire des Essais de Montaigne (Paris, 1652), mise en ligne par BVH-Monloe 2012. Nouvelle édition de quelques notes à la mine de plomb sur l’amitié déjà transcrites par J. Starobinski. http://www.bvh.univ-tours.fr/Consult/index.asp?numfiche=766

 

2013

  • Un manuscrit de François Baudouin dans la « librairie » de Montaigne, avec Ingrid De Smet, BHR 75, 2013-1, p. 105-111. Découvertes par I. De Smet à la Herzog August Bibliothek de Wolfenbüttel, ces notes manuscrites d’un cours de droit donné à Paris en 1561 ont appartenu à « Michaël montanus » (ex-libris autographe).
  • Montaigne à sa plume. Quatre variantes autographes d’une correction de date dans l’avis « Au lecteur » des Essais de 1588, avec Marie-Luce Demonet, BHR 75, 2013-1, p. 113-120. Substitution autographe de la date du 1er mars 1580 de l’editio princeps à celle du 12 juin 1588.
  • Dix-huit volumes de la bibliothèque de La Boétie légués à Montaigne et signalés par lui comme tels, MS 25, 2013, p. 177-188. Volumes marqués d’un petit « b. » (pour « boetie ») de la main de Montaigne dans le coin supérieur droit de la page de titre. NB : bientôt dix-neuf volumes.
  • Montaigne aux points, BSIAM 57, 2013-1, p. 69-79. Ponctuation réelle ou rêvée de Montaigne.
  • En souvenir de Katherine Almquist et à sa suite, BSIAM 58, 2013-2, p. 33-40. Corrections à effectuer sur son précieux inventaire des arrêts du Parlement de Bordeaux mentionnant le nom de Montaigne rapporteur ou seulement présent (BSIAM 57, 2013-1).
  • Sur bois et sur papier, les citations croisées de Montaigne, dans Les Interférences des écoles de pensée antiques, dir. E. Tilson, Paris, Classiques Garnier, 2013, p. 113-128. Dans ses Essais comme au plafond de sa « librairie », Montaigne tisse des liens inattendus entre textes sacrés et profanes.
  • Pauvres et bohémiens dans les Essais de Montaigne, dans Figures et langages de la marginalité aux XVIe et XVIIe siècles (colloque de Tours, CESR, octobre 2010), éd. M.-T. Ricci. Paris, Champion, 2013, p. 45-55. « Je hais la pauvreté à pair de la douleur ». La pauvreté, non les pauvres, qu’il regarde avec empathie.
  • Édition numérique à l’essai : « De la force de l’imagination » (éd. 1588-EB), introduction, édition du chapitre I, 20 selon l’Exemplaire de Bordeaux en l’état (donc rogné et lacunaire, nécessitant le recours à une édition posthume), mise en ligne par BVH-Monloe le 28 01 2013. https://montaigne.univ-tours.fr/edition-numerique-force-imagination/
  • Beuther annoté par Montaigne et ses successeurs, introduction, édition selon trois modes des notes autographes et allographes (avec identification des mains) de cette Ephemeris historica à usage familial (y compris les cinq notes latines réattribuées au jeune Montaigne), mise à jour de 2019 sur la date corrigée de la naissance de Montaigne. https://montaigne.univ-tours.fr/category/documents/beuther/
  • Nicole Gilles annoté par Montaigne, introduction, notice, édition selon trois modes des 165 notes en français de cet exemplaire incomplet des Annales et Chroniques de France.
    https://montaigne.univ-tours.fr/gilles/
  • Quinte-Curce annoté par Montaigne, introduction, notices, édition selon trois modes des 100 notes de cet exemplaire rogné du De rebus gestis Alexandri Magni. https://montaigne.univ-tours.fr/quinte-curce/
  • Sauvage annoté par Montaigne, introduction, notices, édition selon trois modes de la note de synthèse autographe et datée (6 mars 1586) de Cronique de Flandres suivie des Mémoires d’Olivier de La Marche éditée par Denis Sauvage. https://montaigne.univ-tours.fr/sauvage/
  • Ausone annoté par Montaigne, introduction, notices (mises à jour 2014), édition selon trois modes des quatre mots en latin et grec sur un exemplaire des [Opera] aldins du poète bordelais, avec motto: https://montaigne.univ-tours.fr/ausone/
  • Giraldi annoté par Montaigne, introduction, notices, édition selon trois modes des dix annotations autographes latines et grecques en marge du De deis gentium varia et multiplex Historia. https://montaigne.univ-tours.fr/giraldi/
  • Herburt de Fulstin annoté par Montaigne, introduction, notices, édition selon trois modes de la note de synthèse autographe et datée (février 1586) de l’Histoire des Roys et princes de Poloigne (trad. François Baudouin). https://montaigne.univ-tours.fr/fulstin/
  • Inscriptions du tombeau de Montaigne, introduction, notices (mise à jour 2017), photographies, édition des diverses inscriptions du cénotaphe de Montaigne dont deux épitaphes en grec et latin gravées en lettres d’or. https://montaigne.univ-tours.fr/category/documents/tombeau/
  • Inscription du collège de Guyenne, introduction, notices, photographie, transcription de l’inscription du linteau de la porte d’entrée conservé au Musée d’Aquitaine. https://montaigne.univ-tours.fr/category/documents/vinet/ (4e élément)
  • Lettres de Montaigne, introduction, liste chronologique avec fac-similés de même, édition critique selon trois modes des 32 lettres connues, dont la lettre d’Orléans corrigée, deux billets adressés à Antoine Loisel et à “Mlle” Paumier comme destinataires d’un exemplaire des Essais de 1588, et trois lettres écrites par le maire en jurade (cf. éditions XML-TEI non chronologiques sur base Epistémon, 2016). https://montaigne.univ-tours.fr/lettres/
  • La Servitude volontaire, manuscrit de Bordeaux, introduction, édition du Ms 2199 inédit de la Bibliothèque de Bordeaux selon deux modes (cf. édition XML-TEI sur base Epistémon, 2017).
    https://montaigne.univ-tours.fr/copie-discours-servitude-volontaire-edition-inedite/
  • Arrêts du Parlement de Bordeaux au rapport de Michel de Montaigne, introduction, liste chronologique, édition selon deux modes des 47 arrêts connus (dont 37 inédits), suivie d’un glossaire des termes juridiques (cf. édition XML-TEI par M. Duboc sur base Epistémon, 2015).
    https://montaigne.univ-tours.fr/category/documents/arrets/
  • Sentences peintes au plafond de la librairie, introduction, édition revue et augmentée (deux sentences nouvelles) avec traductions et sources, couleurs distinctives selon couches picturales), des 68 sentences identifiées (7 autres seulement localisées) ayant servi de base à une restitution en 2D (avec P. Mora, 2010, mise en ligne 2013 par BVH-Monloe), puis en 3D (avec Pascal Mora, Archéovision, 2015 sur même site). https://montaigne.univ-tours.fr/category/librairie/sentences/

 

2014

  • Autant la forme que la substance, dans Montaigne écrivain, éd. J. Balsamo, MS 26, 2014, p. 79-86. La « matière » et la « substance » ne doivent pas faire oublier la « manière » et la « forme » des Essais, plaisir constant de Montaigne écrivain et gage de son originalité.
  • Buchanan et Cicéron chez Montaigne : deux sentences inédites de sa « librairie », Varia, MS 26, 2014, p. 171-175. L’une de Buchanan, l’autre de Cicéron, ce qui porte à 68 le nombre de sentences de la « librairie » identifiées à ce jour.
  • Viresque acquirit eundo : la devise des Essais et ses antécédents, BSIAM 60-61, 2014-2, p. 33-40. « Il se fortifie à mesure qu’il avance ». L’épigraphe virgilienne que Montaigne a écrite de sa main en page de titre de l’Exemplaire de Bordeaux avait déjà été adoptée comme devise par le « Comte vert » de Savoie, puis par l’érudit tourangeau René Fame et par le duc de Lesdiguière. Elle est aujourd’hui celle de la ville de Melbourne.
  • « Ma préface montre que je n’espérais pas tant oser », avait écrit Montaigne, BSIAM 60-61, 2014-2, p. 83-94. Au bas d’une page de l’Exemplaire de Bordeaux où il parle hardiment de sa sexualité, Montaigne s’avise qu’il vient d’enfreindre la règle de bienséance exposée dans sa « préface liminaire » (et non pas « avis » ou « avertissement »). Il biffe ensuite cette addition.
  • Térence annoté par Montaigne, introduction, notice, édition selon trois modes des 227 notes autographes latines et grecques du jeune Montaigne (« presque 16 ans » précise l’ex-libris), peu avant la numérisation intégrale par les BVH et l’acquisition de cet exemplaire par l’université de Princeton. https://montaigne.univ-tours.fr/terence/
  • Franchi Conestaggio annoté par Montaigne, introduction, notice, transcription d’une seule note (en italien) trouvée par Toshinori Uetani. https://montaigne.univ-tours.fr/franchi/
  • César annoté par Montaigne, introduction, notice, édition en trois modes de 710 notes en français (224 allographes, 486 autographes, achevés de lire datés 1578). https://montaigne.univ-tours.fr/cesar/
  • Notes de lecture de La Boétie, introduction, notice, édition en un seul fichier des notes et soulignements autographes en latin et grec sur des exemplaires d’Appien, Diogène Laërce, Dion Cassius, Egnatius, Sophocle, Strabon, Victorius et Xénophon ayant appartenu à Montaigne. https://montaigne.univ-tours.fr/category/librairie/notes-ms-boetie/
  • Montaigne, dans Trésors de la Bibliothèque de Bordeaux. Abécédaire, Bordeaux, Le Festin, 2014, p. 64-69. Inventaire des livres ayant appartenu à Montaigne et conservés à la Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck, dont certains annotés de sa main. NB : « Masson » doit être corrigé en « Léon Hébreu » , comme sur le site des BVH et dans le « rectificatif » de MS 28, 2016, p. 224.

 

2015

  • La griffe de Léonor : un nouvel autographe de la fille de Montaigne, MS 27, 2015, p. 197-204. Découverte communiquée par M. Walsby. Fac-similés de quatre autographes de Léonor mis en ligne par BVH-Monloe. https://montaigne.univ-tours.fr/category/documents/leonor/
  • À la recherche des premiers livres de Montaigne, dans Les labyrinthes de l’esprit. Collections et bibiothèques à la Renaissance, dir. R. Gorris Camos et A. Vanautgaerden, Genève, Bibliothèque de Genève – Droz, 2015, p. 155-172. Deux inventaires : celui, matériellement constatable, de livres que Montaigne a acquis avant ses 35 ans et celui qu’on peut dresser de ses lectures jeunesse d’après ses Essais et ses notes de lecture (sur Térence en particulier, mais aussi Giraldi et Nicole Gilles).
  • Liste des livres de Montaigne et de La Boétie conservés ou attestés, introduction, accès à la liste (107 volumes avec ex-libris depuis décembre 2021 dont 4 récemment retrouvés + 16 non retenus), liens vers notes de Montaigne et de La Boétie, table de concordance de quatre listes récentes, tableau récapitulatif pdf/xlsx et commentaire de synthèse (2020), mise en ligne avec liens [NUM] vers 63 fac-similés numériques intégraux et 107 notices BVH (T. Uetani). https://montaigne.univ-tours.fr/centaine-de-livres/
  • L’essai selon Montaigne : un droit à l’erreur théologique, actes du colloque L’erreur chez Montaigne (Bordeaux, 3-5 décembre 2014), éd. O. Guerrier, BSIAM 62, 2015-2, p. 71-86. Montaigne, qui savait bien la distinction de la théologie dogmatique entre « erreur » et « hérésie », se sent libre d’exposer de possibles « erreurs » doctrinales à partir du moment où il se soumet d’avance et pleinement à la censure ecclésiastique : « je ne sais si je me trompe, mais… » (un topos de la littérature catholique).
  • Annoter l’Éphéméride de Beuther : les pratiques comparées de deux contemporains de Montaigne, avec S. Geonget et R. Jimenes, BHR 77, 2015-3, p. 505-535. Éditions des notes d’un étudiant en droit lyonnais et de celles du chirurgien parisien Rasse des Nœux sur l’Éphéméride de Beuther. À comparer entre elles et avec les notes de Montaigne sur son propre exemplaire.
  • Essais de 1588 avec corrections et additions manuscrites sur l’Exemplaire de Bordeaux, introductions (Legros, Demonet), édition numérique en XML-TEI sur base Epistemon par M.-L. Demonet, A. Legros, M. Duboc, L. Bertrand et A. Lavrentiev en décembre 2015 (mise à jour 2020) HAL Id : halshs-01337873 , version 1 (fichier déposé).
    https://montaigne.univ-tours.fr/essais-1588-exemplaire-bordeaux/
    https://shs.hal.science/halshs-01337873
  • Signes d’insertion autographes sur l’Exemplaire de Bordeaux, avec Mathieu Duboc.
    https://montaigne.univ-tours.fr/signes-dinsertion-autographes-sur-lexemplaire-de-bordeaux/
  • Les Essais posthumes de 1595 et 1598, introduction. https://montaigne.univ-tours.fr/essais-posthumes-1595-1598/
  • Inscriptions du cabinet et de la librairie, introduction, restitution de l’inscription de la bibliothèque selon témoignage du XVIIIe siècle, inscription murale du cabinet adjacent encore en place. https://montaigne.univ-tours.fr/autres-inscriptions-de-la-tour
  • De la servitude volontaire dans les Mémoires de l’état de France sous Charles IX (éd. 1577), introduction. https://montaigne.univ-tours.fr/discours-servitude-volontaire/
  • La Mesnagerie de Xénophon et autres traductions de La Boétie, poèmes du même, dédicaces associées et lettre de Montaigne sur sa mort, introduction. https://montaigne.univ-tours.fr/la-boetie-edite-par-montaigne/
  • Note de Vinet au sujet d’un manuscrit prêté par Montaigne, introduction.
    https://montaigne.univ-tours.fr/vinet-manuscrit-perdu-librairie/
  • Lettre de Vinet mentionnant Montaigne (26 novembre 1583), introduction, édition numérique XML-TEI sur base Epistemon d’après transcription d’A. Legros et M.-L. Demonet.
    https://montaigne.univ-tours.fr/lettre-de-vinet-a-pithou/
  • Lettre manuscrite de Léonor de Montaigne à Monsieur de Huxelles, ex-dono accompagnant l’envoi d’un exemplaire de la Théologie naturelle de Sebond (Rouen, R. de Beauvais, 1603), introduction, fac-similé Harvard University et autres fac-similés de la signature de Léonor.
    https://montaigne.univ-tours.fr/category/documents/leonor/
  • Contrat pour la reconstruction du phare de Cordouan, introduction, édition XML-TEI sur base Epistemon par M. Duboc en juin 2017. https://montaigne.univ-tours.fr/contrat-pour-la-reconstruction-du-phare-de-cordouan/
  • Mémorial de 1568 : vestiges d’un livre de comptes, introduction, photographie, édition des quelques notes tracées par Montaigne sur la couvrure de ce document relatif aux affaires bordelaises de son père : https://montaigne.univ-tours.fr/memorial-vestiges-livre-comptes/
  • Note autographe en grec sur le plat supérieur d’un Léon Hébreu, authentification, notice, photographies (sous lampe de Wood), édition de cette copie d’un vers de Solon.
    https://montaigne.univ-tours.fr/leon-lhebreu-dialoghi-di-amore-venise-fils-manuce-1549/
  • Une nouvelle sentence grecque de la main de Montaigne, Varia, MS 27, 2015, p. 193-196. Voir ci-dessus. NB : « Masson » doit être corrigé en « Léon Hébreu », comme sur le site des BVH et dans le « rectificatif » de MS 28, 2016, p. 224.

 

2016

  • Montaigne on Faith and Religion (trad. Trevor Tucker), dans The Oxford Handbook of Montaigne, éd. P. Desan, Oxford University Press, 2016, p. 525-543. Professions de foi, controverses, témérités et soumissions, questionnements, « très religieuse » laïcité.
  • Montaigne, Michel de (1533-1592), dans La Bible dans les littératures du monde, dir. S. Parizet, Paris, Les Éditions du Cerf, 2016, p. 1596-1597. Au plafond de sa bibliothèque une vingtaine de sentences bibliques, dans ses Essais quelque 45 citations de la Bible (dont dix de l’Ecclésiaste et 20 de saint Paul), qu’il croise, comme au plafond, avec des poètes antiques (dont Lucrèce) et des « voix » sceptiques (Sextus Empiricus).
  • Amis, femmes et livres : trois compagnies pour Montaigne (III, 3), dans Lectures du Troisième livre des Essais de Montaigne, dir. P. Desan, Paris, Champion, 2016, p. 115-144. Ces trois « commerces » exclusivement privés ont aussi leurs inconvénients : s’enfermer dans un cercle restreint d’une amitié d’élite, s’aliéner dans la passion amoureuse, oublier la culture du corps.
  • Comme un désir de Grèce, dans Montaigne à l’étranger. Voyages avérés, possibles et imaginés, dir. P. Desan, Paris, Classiques Garnier, 2016, p. 99-113. Le voyage fictif offert ici à Montaigne aurait peut-être convenu à son désir d’« aller vers la Grèce par terre », plutôt que vers Rome où ses jeunes compagnons de route avaient hâte d’arriver. La Grèce et l’empire ottoman : attrait pour l’étranger.
  • Montaigne et son corps, journée d’études Former le corps (Orléans, lycée Pothier, 5 mars 2016, org. I. Dejardin). Sa taille, sa santé, sa sexualité, son portrait « universel », la mystérieuse perspective chrétienne d’un corps glorieux.
  • Essais de 1580, avec variantes 1582, éd. M.-L. Demonet, A. Legros, M. Duboc et L. Bertrand, introduction, notices, édition numérique en XML-TEI sur la base Epistemon avec variantes (dont celles de l’exemplaire 80-Lalanne), HAL Id : halshs-01435355, version 1 (fichier non déposé).
    https://shs.hal.science/halshs-01435355
    https://montaigne.univ-tours.fr/essais-1580-1582/
  • Arrêt du 7 mai 1579 condamnant au feu les Mémoires de l’état de France sous Charles IX (dont la Servitude volontaire de La Boétie, publiée ici sans nom d’auteur). https://montaigne.univ-tours.fr/arret-condamnant-memoires-etat-de-france/
  • Approbation de la Schola Aquitanica de Vinet par Montaigne, maire de Bordeaux, éd. M.-L. Demonet et A. Legros, introduction, texte et traduction. https://montaigne.univ-tours.fr/approbation-publication-schola-aquitanica/
  • Montaigne dans les Registres secrets du Parlement de Bordeaux, introduction et photographies montrant que Montaigne a siégé à la Tournelle, qui jugeait au criminel.
    https://montaigne.univ-tours.fr/montaigne-registres-secrets-parlement-bordeaux/
  • « Je l’aime tendrement ». Montaigne et Paris, Paris de Lutèce à nos jours, n° 12, mars-mai 2016, p. 30-35. Montaigne ajoute « jusqu’à ses verrues et ses taches ». Une véritable déclaration d’amour : « je l’aime depuis l’enfance, je ne suis français que par cette grande cité. »

 

2017

  • Cinq documents méconnus relatifs à Montaigne et son temps, MS 29, Varia, p. 203-210. Montaigne à la Tournelle, arrêt anti-esclavagiste (source : J.-M. Montaigne), notes autographes de Montaigne sur un projet de réforme judiciaire, signature « Montaigne » sur un livre de Le Maire de Belges, transcription ancienne des épitaphes du tombeau de Montaigne (source : J.-L. Latapie).
  • Montaigne, dans Dictionnaire de l’autobiographie. Écritures de soi de langue française, dir. F. Simonet-Tenant, Paris, Champion, 2017, p. 562-564. Montaigne esquisse bien dans son livre quelques parcours biographiques (évolution de ses rapports à l’argent, à la religion, à la poésie, à la science), mais les Essais, loin d’être une autobiographie, sont un autoportrait éclaté.
  • Montaigne et son livre dans le « troisième al(l)ongeail », dans Autres regards sur les Essais, Livre III de Montaigne (Bordeaux, Université de Bordeaux-Montaigne et Centre Montaigne, journée d’étude du 16 novembre 2016), éd. V. Ferrer, V. Giacomotto-Charra et A. Vintenon, Paris, Atlande, 2017, p. 19-30. Avec « l’allongeail » de 1588, le livre des Essais devient vraiment « consubstantiel à son auteur », fils unique d’une androgenèse fantasmée, petite annonce en quête d’un ami lecteur et substitut de La Boétie dont il serait le médiateur.
  • Titres et commencements (agrégation de lettres 2017, journée d’étude sur le livre III au CESR, Tours, octobre 2016, org. S. Geonget), BSIAM 65, 2017-1, p. 133-149. Loin d’être des titres-écrans pour berner la censure, les titres du livre III continueront de fournir à Montaigne relecteur de lui-même la trace de ce que fut le commencement de chaque chapitre avant toute modification ou amplification : coches, boiteux, vers de Virgile… https://montaigne.univ-tours.fr/audio-agregation-de-lettres-2017-journee-montaigne-essais-livre-iii/
  • Montaigne à l’œuvre sur l’Exemplaire de Bordeaux : nouveaux aperçus et questions en suspens, conférence lors de l’Assemblée générale 2017 de la Société internationale des amis de Montaigne (Paris, 9 décembre 2017, École Normale Supérieure d’Ulm). Bilan du travail d’édition effectué sur l’Exemplaire de Bordeaux avec l’équipe de BVH-Monloe: page d’accueil, consignes, signes d’insertion, corrections et ratures sur le texte imprimé, protocoles d’addition, les trois ajouts Gournay, hypothèse des feuilles intercalaires, allongements des fins de chapitre, gestion des additions accumulées, éléments de chronologie relative, statistiques. HAL Id : halshs-01583048, version 2. https://shs.hal.science/halshs-01583048/document
  • Copie Leydet du Journal de Voyage (1771), introduction (2015), édition semi-diplomatique (46 pages). Chanoine régulier de Chancelade, comme Prunis, l’« inventeur » du Journal de voyage en 1570, Leydet en avait fait une copie manuscrite partielle avant que le manuscrit originel ne soit envoyé à Paris pour y être publié. https://montaigne.univ-tours.fr/journal-voyage/
  • Premier testament de Marie de Gournay, 1596, introduction, photos, édition. https://montaigne.univ-tours.fr/testament-marie-de-gournay/
  • Contrat de mariage de Montaigne, A. Legros pour la présentation, M. Duboc pour l’édition numérique XML-TEI sur la base Epistemon. https://montaigne.univ-tours.fr/contrat-de-mariage/
  • Montaigne : « C’est moi que je peins », entretien du 18/01/2017 avec Adèle Van Reeth, Les Chemins de la philosophie, France Culture, Radio France

2018

  • Langues et façons d’écrire dans les manuscrits de Montaigne, BSIAM 67, 2018-1 (numéro consacré à la langue de Montaigne, dir. V. Giacomotto-Charra et D. Knop), p. 79-101. L’étude des manuscrits autographes de Montaigne conservés (liste jointe) montre que les pratiques graphiques de Montaigne ont changé avec le temps, mais aussi selon les lieux et occasions.
  • De Pyrrhon à Cicéron, entre logique et rhétorique, intervention à l’Atelier Montaigne (Paris, École Normale Supérieure d’Ulm, 30 juin 2018). Commentaire de texte génétique de deux pages de l’« Apologie de Raimond Sebond ». HAL Id : halshs-01863427, version 1 (fichier déposé). https://shs.hal.science/halshs-01863427v1/document
  • Maldonat (Jean), dans Dictionnaire d’Histoire et de Géographie ecclésiastiques, Universités de Louvain et Leuwen, éd. L. Courtois, Turnhout, Brepols, 2018, fasc. 191, col. 1418-1422. Ce savant jésuite espagnol (Maldonado) était un interlocuteur apprécié de Montaigne.
  • Montaigne lecteur et annotateur de Quinte-Curce, dans Postérités européennes de Quinte-Curce : De l’humanisme aux Lumières » (XIVe-XVIIIe siècle), dir. C. Gaullier-Bougassas, Turnhout, Brepols, 2018, p. 149-165. Les soulignements, les notes marginales et surtout le jugement de synthèse dont Montaigne a enrichi son Quinte-Curce en 1587 montrent qu’après cette lecture son jugement, jusque-là très favorable, sur Alexandre a changé.
  • Montaigne et son livre, conférence à l’invitation de K. Westerwelle (Münster, 5 juillet 2018, Westfälische Wilhelms-Universität). HAL Id : halshs-01863224, version 1 (fichier déposé). https://shs.hal.science/halshs-01863224

2019

  • Voir, naviguer et lire : l’approche virtuelle des livres de Montaigne, par M.-L. Demonet et A. Legros, dans Penser, décrire, communiquer. Les bibliothèques de la Renaissance aujourd’hui, éd. R. Mouren et A. Réach-Ngô, Réforme, Humanisme, Renaissance 88, 2019-1, p. 123-130. Sur la restitution en 3D de la « librairie » de Montaigne : possibilité d’ouvrir et lire les livres rangés sur les rayons, lecture dynamique des sentences peintes au plafond.
  • Un aveu « posthume » de Montaigne : le pet comme argument éditorial, dans un numéro d’hommage à André Tournon, dir. O. Guerrier, BSIAM, n°70, 2019-2, p. 83-88 (NB : légendes des images à permuter). Une confidence très indiscrète qui apparaît seulement dans l’édition posthume ne peut être attribuée qu’à Montaigne lui-même, non à sa « fille d’alliance » et éditrice.
  • Le manuscrit Mériadeck (Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck : Ms. 2199), dans La première circulation de la Servitude volontaire en France et au-delà, éd. J. O’Brien et M. Schachter, Paris, Champion, 2019, p. 425-448. Présentation, puis transcription intégrale du document.
  • Montaigne en ses Essais : la naïveté comme idéal, dans Montaigne : une rhétorique naturalisée ? (colloque de Paris, Centre de l’Université de Chicago, avril 2017, dir. P. Desan, D. Knop et B. Perona), Paris, Champion, 2019, p. 131-144. Même si les Essais n’ignorent pas la rhétorique, l’idéal de naïveté et de simplicité dont se réclame leur auteur mérite d’être pris au sérieux.
  • Montaigne, des lettres aux Essais. Petite histoire d’une possible métamorphose, dans Relier, délier les langues. Formes et défis linguistiques de l’écriture épistolaire (colloque de Bordeaux, mai 2016), dir. M.-C. Panzera, E. Canonica et A. Sultan, Paris, Hermann, 2019, p. 57-83. À ses amis qui l’exhortent à l’écriture épistolaire, Montaigne répond qu’il aurait volontiers publié des lettres s’il avait encore eu « quelqu’un à qui parler ». En quête d’un lecteur ami ses Essais en tiennent lieu.
  • Deux documents relatifs à La Boétie. Quittance pour une-demie année passée à la Tournelle et copie d’une page des Registres Secrets du Parlement de Bordeaux attestant cet enregistrement. https://montaigne.univ-tours.fr/deux-documents-relatifs-la-boetie/
  • Dix-neuf livres en provenance de La Boétie marqués « b. » par Montaigne. Introduction, tableaux comparatifs des mains : https://montaigne.univ-tours.fr/livres-marques-b-pour-boetie/
  • Poutres pensantes, Le nouveau Magazine Littéraire 23, novembre 2019, p. 86-87.
  • Les langues « à sauts et à gambades », Hors-Série Le Point 25, juin-juillet 2019, p. 51-53.
  • Montaigne et La Boétie, « parce que c’était lui, parce que c’était moi », entretien du 18/03/2019 avec Adèle Van Reeth, Les Chemins de la philosophie, France Culture, Radio France.

2020

  • La Boétie et Montaigne juges aux affaires criminelles, MS 32, 2020, p. 215-221. Deux copies du XVIIe et du XVIIIe siècles des Registres secrets du Parlement de Bordeaux prouvent que « Etienne de La Boytie » et « Michel Eyquen de Montaigne » siégèrent à La Tournelle et jugèrent donc au criminel, l’un à partir de novembre 1554, l’autre de novembre 1567 (photographies jointes).
  • L’année de naissance de Montaigne. MS 32, 2020, p. 223-224. Dans son Ephéméride de Beuther, à la date du 28 février, Montaigne avait d’abord écrit, en latin, qu’il était né en 1532 (ancien style), avant de corriger selon le nouveau style : 1533. Une photo prise pendant la restauration du volume témoigne de cette substitution.
  • Montaigne annotateur d’un projet de réforme judiciaire ? En dialogue avec François Rouget, BSIAM 71, 2020-1, p. 191-195. Une analyse graphique minutieuse des neuf notes en marge d’un « Advis sur la réforme des procédures de justice en Béarn » (fac-similés publiés par F. Rouget dans le n° 69) dissuade de les attribuer à Montaigne, d’ailleurs peu favorable aux réformes judiciaires.
  • Quand Bordeaux condamnait l’esclavage, Carnets, Bordeaux, Centre Montaigne, dir. V. Giacomotto-Charra. Deux documents attestent qu’en 1571 la Cour de la Bourse a condamné un marchand normand qui mettait en vente à Bordeaux des esclaves africains : « La France, mère de liberté, ne permet aucun esclave » (G. de Lurbe, Chronique bourdeloise).
    https://centre-montaigne.huma-num.fr/index.php/2020/06/28/quand-bordeaux-condamnait-lesclavage-alain-legros/
  • Divers états de la préface « Au Lecteur » des Essais de Montaigne. Variantes d’un texte inaugural qui n’admet pas d’autre préface. HAL-Open Science : https://shs.hal.science/halshs-02573417/document
  • Plutarque annoté par Montaigne, authentification, photos et édition de cinq notes en marge d’un exemplaire des Vies de Plutarque (trad. Amyot) récemment retrouvé et vendu aux enchères à Bordeaux : https://montaigne.univ-tours.fr/notes-de-lecture-de-montaigne/plutarque-annote-par-montaigne/
  • Melons, dans Ripailles, Études franco-anciennes 173, hiver 2020, p. 3-4. Montaigne gourmand.
  • Montaigne et la littérature latine, conférence donnée à Paris (Lycée Henri IV) le 15 octobre 2020 sur l’invitation de l’Association Latin dans les Littératures Européennes (ALLE), org. Luigi-Alberto Sanchi, vidéo préparatoire enregistrée au CESR de Tours par J.-L. Bouteiller pour BVH-Monloe.
    https://www.youtube.com/watch?v=62LRXYvyJjE
    https://sitealle.wordpress.com/2020/10/19/montaigne-et-la-litterature-latine-la-conference-du-15-oct-en-ligne/
  • Catalogue des sentences de la librairie en ligne, éd. B. Perona. https://siaam.hypotheses.org/576
  • La librairie et ses sentences en ligne, éd. B. Perona. https://siaam.hypotheses.org/585
  • Suspendre son jugement : philosophie et jeu de paume en ligne, éd. B. Perona. https://siaam.hypotheses.org/699
  • Alphabet Montaigne en ligne, éd. B. Perona. https://siaam.hypotheses.org/412#more-412

2021

  • Montaigne annotateur des Vies de Plutarque, MS 33, 2021, p. 179-186. Cinq annotations en français sur cet exemplaire signé par Montaigne au bas de la page de titre.
  • La bibliothèque de Montaigne, dans Châteaux en Périgord. Nouvelles approches, éd. A.-M. Cocula et M. Combet, Bordeaux, Ausonius, 2021, p. 205-226. Visite virtuelle de la « librairie » en 3D, liste mise à jour des ouvrages conservés de cette bibliothèque, hypothèse sur la disposition des volumes in situ selon Essais, II, 10, « Des livres ».
  • Le Térence de Montaigne, ou Montaigne à Paris en 1553 ? dans Paris 1553 : audaces et innovations poétiques, éd. O. Halévy et J. Vignes, Paris, Champion, 2021, p. 241-244. Les notes marginales de son Térence permettent de mieux connaître les lectures du jeune Montaigne entre 1549, date d’acquisition de l’ouvrage et 1553, année d’une seconde campagne d’annotations beaucoup plus riche. La question de sa présence ou non à Paris reste cependant entière.
  • « Épékhô, c’est-à-dire je soutiens, je ne bouge ». Jeu de paume, histoire et philosophie, dans Global Montaigne. Mélanges en l’honneur de Philippe Desan, éd. J. Balsamo et Amy Graves, Paris, Classiques Garnier, 2021, p. 411. Quand il traduit le verbe de la suspension du jugement pyrrhonienne, Montaigne emploie un vocable usité du jeu de paume, où celui qui « soutient » s’apprête à réceptionner la balle de service après rebond sans pencher d’un côté ni de l’autre.
  • De um mundo a outro, estranhas similitudes : Ensaio de um questionamento missionário, trad. Melina Guedes Lins, dans Montaigne. Ensaios sobre o Novo Mundo, vol. 2, éds. J.-F. Dupeyron et F. Lins, Modernos & Contemporâneos, São Paulo, Université de Campinas, V.5 N°11, 2021, p. 253-263. Traduction de l’article « D’un monde à l’autre… » (voir supra, 2010).
  • Montaigne, son Éphéméride et la Saint-Barthélemy : réflexions autour d’un silence, dans Montaigne, penser en temps de guerres de Religion (colloque franco-italien dans le cadre des Assises de la Laïcité, Lyon, 14 octobre 2016, Université Jean Moulin-Lyon 3 et Pisa, 9-10 novembre 2017, Scuola Normale Superiore), éd. E. Ferrari, T. Gontier et N. Panichi, Paris, Classiques Garnier, 2021, p. 85-99. Dans le Beuther de Montaigne, la page du 24 août est vierge de toute annotation et il en est de même dans sept autres Beuther annotés par ses contemporains, tant protestants que catholiques. Un massacre parmi d’autres massacres en ces temps effroyables, une clause d’oubliance imposée aux sujets du royaume de France. https://www.youtube.com/watch?v=3JNEBReCLsk
  • Philosophie et jeu de paume. Intervention au Mois Montaigne : Santés (rencontre du 15 février entre philosophes et paumiers sur le carreau du Jeu de Paume de Bordeaux), Carnets du Centre Montaigne, Bordeaux, éd. V. Giacomotto-Charra. https://centre-montaigne.huma-num.fr/index.php/2021/10/28/philosophie-et-jeu-de-paume-alain-legros/
  • L’écrivaillerie comme symptôme, actes du colloque Montaigne De la maladie du corps à la maladie du temps, Bâle, juin 2019, éd. D. Brancher et T. Gontier Éthique, politique, religions, n° 19, 2021-2. Diagnostic d’une société malade, hémorragie d’écriture, siècle « débordé » par le flux des publications : Montaigne médecin social.
  • Enquête sur le sentiment et l’engagement religieux de Montaigne, Études théologiques et religieuses (ETR), tome 97, 2022-2, p. 159-177. Texte issu d’une communication présentée le 18 mars 2016 à l’université Paul-Valéry, Montpellier 3, lors d’un cycle sur L’attachement religieux, dir. P. Barros et C. Bernat. On trouve ici et là dans les Essais des élans de ferveur religieuse, ferveur toute laïque faite d’humilité et de gratitude pour la vie d’ici-bas, éminemment corporelle. L’action de grâces est le trait le plus saillant de la religion de Montaigne.
  • « Nous », dit aussi Montaigne, dans Montaigne et le social, dir. Ph. Desan, Paris, Hermann, 2022, p. 97-113 (colloque de Paris, Centre de l’Université de Chicago, 16-17 décembre 2021). Montaigne n’écrit pas toujours à la première personne du singulier. Celle du pluriel, « nous », lui sert bien souvent à se fondre dans un groupe au nom duquel il parle : êtres vivants, humains, hommes vs femmes, contemporains vs anciens, Français, chrétiens, catholiques vs protestants, collégiens, parents, gentilshommes, juges, écrivains, lettrés, ignorants, amis d’élection avec qui « conférer ».
  • Corio Bernardino, L’Historia Di Milano, Venise, Giorgio de’Cavalli, 1565. Notice sur un livre de la bibliothèque de Montaigne récemment retrouvé. https://montaigne.univ-tours.fr/corio-bernardino-lhistoria-di-milano-venise-giorgio-decavalli-1565/
  • Térence annoté par Montaigne. Publication de la numérisation intégrale du volume en vente chez Christie’s (photographe Gilles Kagan, IRHT, pour BVH-Monloe). https://montaigne.univ-tours.fr/terence/
  • L’exemplaire de Térence annoté par Montaigne et autres avancées dans l’étude de sa « librairie », conférence donnée lors de l’Assemblée générale des BVH au CESR de Tours. https://montaigne.univ-tours.fr/lexemplaire-de-terence-annote-par-montaigne-autres-avancees-dans-letude-de-sa-librairie-texte-integral-de-la-conference-donnee-le-15-decembre-2021-par-alain-legros/

 

2022

  • Montaigne en quatre-vingts jours, Paris, Albin Michel, 2022, 304 pages. Bilan de trente ans de recherches conçu comme un voyage en 80 escales de trois pages ainsi regroupées : « I. Jalons et Focus », « II. L’auteur et son livre », « III. Philosophie et religion », « IV. Vestiges et découvertes ».
  • Trois livres de la bibliothèque de Montaigne aux enchères», BHR 84, 2022-1, p. 115-127. Plutarque annoté (Bordeaux, Blanchy-Lacombe, 15 octobre 2020 : 369000 €), Térence annoté (Paris, Christie’s, 16 novembre 2021 : 375000 €), Sebastiano Corio non annoté (Paris, Giquello-Binoche, 7 décembre 2021 : 30000€).
  • Les « Massacres à Bourdeaux », cause possible de l’éviction tardive de la « Servitude volontaire » des Essais de Montaigne, BSIAM 75, 2022/2, p. 37-47. Ce texte, qui donne les noms des principaux massacreurs de la saint Barthélemy bordelaise, n’apparaît dans une édition des Mémoires de l’état de France… qu’en 1578 et il suffirait à expliquer la condamnation au feu de ces Mémoires, où figurait la Servitude volontaire, texte dès lors écarté des Essais par l’imprimeur-libraire Millanges au moins autant que par Montaigne lui-même.
  • Montaigne annotateur de La Boétie ?, MS 34, 2022, p. 219-223. Possesseur d’un exemplaire de la Mesnagerie de Xénophon… signé de Montaigne, R. Dezeimeris a pensé, mais à tort, reconnaître sa main dans les annotations manuscrites que contient cet ouvrage dont il était l’éditeur.
  • Traits de plume de La Boétie lecteur sur deux ouvrages légués à Montaigne : Egnatius et Xénophon, dans Traductions de La Boétie, dir. R. Menini, Paris, Classiques Garnier, 2022, p. 25-44 (actes des VIIIe Rencontres La Boétie à Sarlat, 23-25 janvier 2019).
  • Sur dix-neuf livres ayant appartenu à Montaigne, la marque « b. » pour « boetie », ibid., p. 171-176.
  • 12 octobre 1605. Datation du manuscrit Mériadeck de la « Servitude volontaire » à la faveur d’une éclipse totale de soleil très localisée, ibid., p. 177-179.
  • En quoi Montaigne est-il toujours d’actualité ?, entretien du 16 février 2022 avec Laurent Lemire, Décryptages, Paris, Radio Notre-Dame.
  • Montaigne et La Boétie : une amitié sans égale, entretien du 9 avril 2022 avec Jean Lebrun, Intelligence Service, France Inter, Radio France.
  • Cheminer avec Montaigne, entretien suivi de six lectures et quelques photographies dans le dossier « Montaigne : début de la rédaction des Essais, 1572 », dir. C. Garde-Lebreton, France-Mémoire, Institut de France, Paris, 2022. https://www.canalacademies.com/emissions/france-memoire/montaigne-nous-parle/1-7-alain-legros-cheminer-avec-montaigne
  • Huit escales au pays de Montaigne avec Alain Legros (CESR Tours), Atelier Montaigne, Centre de l’Université de Chicago, 22 juin 2022. Présentation de Montaigne en quatre-vingts jours.
  • Rencontre avec Alain Legros autour de son livre Montaigne en quatre-vingts jours, dans le cadre du Mois Montaigne (Bordeaux, Auditorium de la Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck, 9 novembre 2022, org. V. Giacomotto-Charra). Dialogue de 2h30 avec des étudiants de classes préparatoires et de la faculté des lettres.

2022

  • Montaigne en quatre-vingts jours, Paris, Albin Michel, 2022 (5 janvier), 304 pages.
  • « Montaigne, son Éphéméride et la Saint-Barthélemy : réflexions autour d’un silence », dans Penser en temps de guerres de religion, éds. E. Ferrari, Th. Gontier et N. Panichi, Paris, Classiques Garnier, 2022 (janvier), p. 85-100. Sous presse.
  • « La Boétie annotateur », dans La Boétie traducteur & La Boétie traduit (colloque Sarlat, janvier 2019), org. L. Gerbier et O. Guerrier. À paraître.
  • « L’attachement religieux de Montaigne : éléments d’enquête », dans L’attachement religieux. Exercices de la foi, engagement spirituel et résignation en Europe moderne, Cycle 2016-2018 (Montpellier, mars 2016), org. P. Barros et C. Bernat. À paraître.
  • « Montaigne et Simonin : d’un Michel l’autre, livres et mots » (2012), dans Mélanges Simonin, éd. T. Uetani et Ch. Lastraioli. En préparation.

2023

  • Un brouillon inédit de Montaigne parmi des actes notariés, avec Evelien Chayes, « dénicheuse » de ce document aux Archives de la Gironde, BHR 85, 2023-1, p. 87-95. Quelques essais de phrase d’une lettre délicate adressée au duc d’Épernon pour qu’il accepte l’entrée quasi royale à Bordeaux qu’un différend avec Matignon risquait d’annuler au grand déplaisir du roi Henri III (voir sa lettre à Matignon en annexe).
  • Lettres et dédicaces de Montaigne manuscrites et imprimées, Épistolaire (Revue de l’AIRE) 49, Paris, Champion, p. 269-278. Quarante-six au total, à mettre au compte de Montaigne éditeur, maire, agent de renseignement auprès du maréchal de Matignon, par exception solliciteur ou offrant ses services à Henri IV. En annexe, liste des lettres et dédicaces, bibliographie chronologique complète.
  • Une maison qui parle. Les soixante-huit sentences identifiées de la bibliothèque de Montaigne, Studi di letteratura francese 48, 2023, p. 11-22. Pour mémoire, à la demande de Giovanni Dotoli.
  • La bibliothèque de Montaigne : explorer et ressentir le lieu, ouvrir et comprendre les livres, avec M.-L. Demonet, dans Reconstituer la réalité (Journées EVEille, i.e. Exploration et Valorisation Electroniques des corpus en SHS, sur la numesthésie, Rouen, 3 février 2023, en ligne sur Canal U et Université Haute-Alsace. Présentation du travail réalisé par BVH-Monloe (Tours) en partenariat avec Archéovision(Bordeaux). https://montaigne.univ-tours.fr/journees-eveille-2023-j2-numesthesie-reconstituer-la-realite-vendredi-3-fevrier-2023-rouen-en-ligne/
  • Les Essais de 1595 annotés par Antoine de Laval et Pierre de La Mure (éd. A. Legros d’après photos de M.-L. Demonet). Cet exemplaire a d’abord appartenu à Laval, « géographe du roi » (ex-libris 1597) qui se présente comme familier de Montaigne, puis à La Mure, son gendre et héritier (ex-libris 1634). Une quarantaine d’annotations du premier, dont certaines très critiques du point-de-vue religieux ; environ 270 du second (jusqu’en 1653), non compris un nombre au moins égal de références relatives aux auteurs anciens cités par Montaigne. https://montaigne.univ-tours.fr/category/oeuvres/essais-1595-1598/.
  • Les encres de Montaigne sur l’Exemplaire de Bordeaux, bilan personnel d’un travail mené en collaboration avec Patricia Roger (IRAMAT-CNRS) dans le cadre du projet ANR CodikHum porté par Marie-Élisabeth Boutroue (Université de Tours). Cette étude collective a permis de mieux apprécier l’importance du travail de correction et d’extension sans cesse repris par l’auteur durant les quatre dernières années de sa vie. Elle a aussi permis de répondre, de façon ciblée, à plusieurs questions relatives à la chronologie de ces interventions autographes, de vérifier certaines observations déjà effectuées à l’œil nu, de valider ou d’écarter quelques hypothèses de la critique montaigniste. HAL Id. halshs-04144644, version 1 (fichier déposé). https://shs.hal.science/halshs-04144644
  • Michel de Montaigne et les ruines, Catalogue de l’exposition Les formes de la ruine (Musée des Beaux-Arts de Lyon, dir. A. Schnapp et S. Ramond), éd. A. Bertaccini, Paris, Lienard Éditions, p. 48.

2024

  • « C’est un skeletos», dans Le dernier voyage de Michel de Montaigne ? Bilan d’une enquête interdisciplinaire de plusieurs années sur son tombeau présumé du musée d’Aquitaine, dir. Hélène Réveillas, Bordeaux, Ausonius, « Thanat’OS ». « Je m’étale entier. C’est un skeletos où, d’une vue, les veines, les muscles, les tendons paraissent, chaque pièce en son siège ». Soit le contraire d’un squelette osseux, d’une anatomie sèche.
  • Montaigne, la poésie : « je l’aime infiniment », Revue européenne de recherches sur la poésie 9, Paris, Classiques Garnier. La poésie qui plaît à Montaigne, c’est celle qui « transporte », qui « ravit et ravage ». Elle n’admet pas la médiocrité.
  • Montaigne lecteur, auteur et juge de traductions, actes du colloque Montaigne et ses traductions (Marrakech, 20-22 octobre 2022, org. Institute for Epistemological Studies-Europe et Faculté de Langue Arabe-Marrakech), éd. P. Desan et G. Dotoli, Paris, Classiques Garnier. Montaigne lit des traductions de diverses langues (6% des livres conservés de sa bibliothèque), traduit Sebond, édite des traductions de La Boétie, loue la traduction de Plutarque par Amyot, désapprouve les traductions vernaculaires de la Bible, traduit les citations grecques dans son livre, mais jamais les latines.
  • Singularités de l’« Apologie » par rapport aux autres chapitres des Essais, actes du colloque L’Apologie de Raimond Sebond : lectures, méthodes, interprétations (Bordeaux, 11-12 octobre 2023), à l’occasion du dixième anniversaire de l’Atelier Montaigne (Recherches sur les Essais et la pensée moderne, IRPhiL-Lyon, ENS-Ulm, Université de Chicago à Paris, ENS de Pise), éd. E. Ferrari, P. Desan, T. Gontier et B. Perona, Paris, Classiques Garnier. Ce chapitre, de loin le plus long des Essais, se présente comme un travail de commande, au même titre que la traduction de Sebond avec laquelle il forme un diptyque. Pour satisfaire à sa mission, l’auteur se fait tour à tour théologien, puis philosophe pyrrhonien : deux personae qui ne donnent pas nécessairement accès à son for intérieur, même dans la péroraison très chrétienne de ce texte à part (dès 1633, publication détachée d’une traduction italienne de l’opus magnum).
  • Brouillon partiel d’une lettre de Montaigne au duc d’Épernon, publication BVH-Monloe du 7 juin 2023 différée en accord avec les éditions Droz jusqu’au début de l’année 2024. Transcription et interprétation des quelques lignes griffonnées par Montaigne au verso d’un acte notarié qu’Evelien Chayes a découvert aux Archives de la Gironde. https://montaigne.univ-tours.fr/brouillon-partiel-dune-lettre-de-montaigne-au-duc-depernon/

 

 

Marie-Luce DEMONET

CESR – Université de Tours – IUF

[Bibliographie complète à venir]

2022

  • La philosophie soldate de Pierre de Lostal. Bulletin de la SIAAM, Saveur du savoir, Mélanges Alain Legros, Classiques Garnier, 2020 – 2, n°22,2020–2, pp. 181-206
  • « Science et prescience : la connaissance du futur [chez Montaigne] », Montaigne Studies, numéro « Montaigne et la science », éd. Violaine Giacomotto-Charra, 34, 2022, p. 107-123.

La Servitude Volontaire, manuscrit de Bordeaux

Contre la Tyrannie et [les] Tyrans : La Servitude Volontaire, Copie anonyme de [1605]
Localisation : Bibliothèque municipale de Bordeaux, Ms 2199

Introduction (A. Legros, 12/10/2013)
Fac-similé
Édition (A. Legros, 2013)
Édition numérique (BVH-Epistemon, 2017)

Introduction

Conservé à la Bibliothèque municipale de Bordeaux (Bibliothèque Mériadeck) sous la cote Ms 2199, le manuscrit intitulé « La Boetie contre la tirannie et tirans. / La seruitude volontaire » comprend quatorze feuillets filigranés à la fleur de lys et numérotés 67-80 à la plume par le copiste lui-même en haut de page, puis 302-315 et 1-14 en pied de page par une main ultérieure et à la mine de plomb. Le document est protégé par une chemise où le nom de l’auteur et le titre du texte copié ont été reproduits par l’érudit Jules Delpit (main authentifiée par Nicolas Barbey, actuel responsable du département du Patrimoine).

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La Théologie naturelle de Raymond Sebon (éd. de 1581)

Michel de Montaigne, La Theologie naturelle de Raymond Sebon, traduite nouvellement en François…, Paris, Guillaume Chaudiere, 1581.

Introduction (M-L Demonet, 25/09/2015)
Ressources
Édition XML-TEI

Introduction

Montaigne publie en 1569 la traduction d’un traité de théologie scolastique, la Theologia naturalis (ou Liber creaturarum, « Le Livre des créatures ») de Raymond Sebond, théologien catalan, professeur à Toulouse et mort en 1436, l’année même où son manuscrit est achevé. Il dit dans son « Apologie de Raymond Sebond » (Essais de 1580, II, 12, chapitre le plus long de l’œuvre) : «  Il fait bon traduire les auteurs comme celui-là, où il n’y a guère que la matière à représenter », et déclare que sa langue est un « espagnol baragouiné en terminaisons latines ». Ce chapitre, fondamental pour apprécier les idées philosophiques de Montaigne, est inspiré par un ouvrage que Montaigne avait traduit à la demande de son père.

Le succès de la Theologia naturalis tenait d’abord à sa diffusion rapide par l’imprimerie dès les années 1480 et à l’adaptation dialoguée par Pierre Dorland (1499), la Viola animae (la « Violette [petite viole] de l’âme »), version plus orthodoxe elle-même traduite en français par Jean Martin (1551, 1565). Toutefois la première traduction en français, intégrale et scrupuleuse, avait été publiée par un anonyme en 1519 (Lyon, Claude Daulphin). Montaigne réalise la sienne après la mort de son père et dit dans la préface qu’il y a pris un « singulier plaisir ».

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Léon l’Hébreu, et non Masson (pour correction)

La version précédente des « Notes de lecture de Montaigne » (in « Librairie ») faisait état de deux vers de Solon copiés en grec par Montaigne sur le plat supérieur de son exemplaire des Annales de Jean-Papire Masson. La mise en ligne récente par les BVH (voir la notice établie par Toshinori Uetani et Rémi Jimenes) montre qu’il s’agit en fait du plat supérieur des Dialoghi di amore de Leo Hebraeus (Léon l’Hébreu). Dans le menu, son nom remplace donc désormais celui de Masson. Mea maxima culpa (A. Legros).

Contrat pour la reconstruction du phare de Cordouan

Introduction (A. Legros, 03/06/2015)
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Édition XML-TEI

Introduction

Les Archives départementales de la Gironde conservent, sous la cote 3 J C 100, le contrat pour la reconstruction du phare ou « tour » de Cordouan passé le 2 mars 1584, à l’instigation de Henri III (1582), entre le maréchal de Matignon, gouverneur de Guyenne, François de Nesmond, président au parlement de Bordeaux, Ogier de Gourgues, trésorier général de France et Michel de Montaigne, maire de Bordeaux, d’une part, l’ingénieur et valet de chambre du roi Louis de Foix, d’autre part. Tous ont signé le contrat au domicile bordelais de Matignon, avec qui Montaigne entretenait à cette époque une correspondance suivie.

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Essais de 1588 et Exemplaire de Bordeaux

Localisation : Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck.

Introduction : L’Exemplaire de Bordeaux (A. Legros, 07/03/2015)
Présentation : Édition numérique de l’Exemplaire de Bordeaux (M-L. Demonet, 06/12/2015)
Bibliographie
Ressources

Édition numérique

Introduction : L’Exemplaire de Bordeaux

L’exemplaire dit de Bordeaux (ci-dessous EB) étant, comme on sait, un exemplaire de l’édition de 1588 retravaillé par Montaigne, qui y a multiplié les corrections et les additions de sa main, il permet non seulement d’avoir accès aux modifications apportées par l’auteur au texte édité en 1588, à l’exception des lacunes (l’exemplaire a été rogné), mais aussi de considérer que ce texte de 1588, même imparfait, a été validé comme tel par celui qui en a fait la base de son nouveau chantier.

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Signes d’insertion autographes sur l’Exemplaire de Bordeaux

Introduction (M. Duboc & A. Legros, 01/06/2015)
Photographies d’une cinquantaine de signes

Introduction

Les premiers « guidons » (signes d’insertion) tracés par Montaigne sur l’Exemplaire de Bordeaux (EB) pour introduire une addition manuscrite ressemblent à des I aux empattements prolongés : à un I d’appel qui marque l’endroit où se fera l’insertion dans le texte imprimé correspond dans la marge un I de renvoi suivi de l’addition à prévoir pour l’édition suivante. Il est possible de trouver plusieurs additions signalées par ce signe en une même page quand la distance entre elles est assez grande pour ne pas prêter à confusion. Dans ce cas, le signe d’appel est généralement placé au niveau du signe de renvoi. Dans le cas contraire, un signe dérivé du premier, par simple adjonction d’une barre transversale et parallèle aux autres, parfois postérieure au tracé du signe ainsi barré, permet de distinguer une nouvelle addition de la précédente. Certains ajouts peuvent être contemporains des corrections effectuées à la plume dans le texte (ponctuation, substitution de majuscules à des minuscules ou l’inverse, remplacement systématique de certains mots, ajouts brefs et ponctuels, biffures, consignes de disposition pour les citations en vers ou en prose, palinodies). À ce stade, les interventions à la plume étant destinées à l’imprimeur, comme indiqué par l’auteur sur une page de garde, il importait d’être le plus clair possible.

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Copie Leydet du Journal de Voyage (1771)

[Journal de voyage de Montaigne], Copie de Leydet, 1771
Localisation : Bibliothèque Nationale de France, Manuscrits, Périgord 106

 

Introduction (A. Legros, 29/05/2015, mise à jour : 23/03/2017)
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Édition (A. Legros, 2017)

Introduction

Le manuscrit original de ce que la tradition critique appelle le « Journal de voyage de Montaigne » a disparu. La plus ancienne copie qui en été faite, copie à la vérité très partielle, date de juin 1771, soit quelques mois après la découverte du document par Joseph Prunis, en 1770, dans un coffre du château de Montaigne. Elle a été effectuée par Guillaume-Vivien Leydet, chanoine régulier de Chancelade en Périgord, comme Prunis à l’époque. Sous le titre « Extrait des voyages de Montagne » et signée par Leydet, elle est aujourd’hui conservée à la Bibliothèque nationale de France dans la « Correspondance Prunis et Leydet » où elle occupe 46 feuillets (Manuscrits français, Périgord 106, f° 50 r°- f° 72 v°).  Soit 1/3 environ du texte original sur lequel a été établie directement, par Anne-Gabriel Meusnier de Querlon, la toute première édition du Journal de voyage de Michel de Montaigne en Italie par la Suisse et l’Allemagne en 1580 et 1581 (Paris, Le Jay, 1774 : en fait, trois éditions distinctes la même année), devenu depuis, par commodité critique, le Journal de/du voyage de Montaigne.

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Lettres écrites par Montaigne en jurade

Localisation :

  • Bordeaux, Archives départementales de la Gironde : lettre n° 3 (à défaut, copie Gaullieur sur internet).
  • Bordeaux, Bibliothèque Mériadeck : lettres n° 6, 7.

Introduction (A. Legros, 28/05/2015)
Fac-similés
Édition (A. Legros, 2013)

Introduction

Parmi les nombreuses pièces sous lesquelles Montaigne a dû apposer sa signature durant les quatre années de son mandat de maire (1581-1585), on compte trois lettres écrites en jurade et expédiées de Bordeaux, dont une lettre adressée au Parlement de Bordeaux et deux lettres de remontrance adressées aux rois de France et de Navarre. Les originaux ont disparu, mais des copies manuscrites de ces pièces ont été imprimées au XIXe siècle.

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Lettre de Vinet mentionnant Montaigne (26 novembre 1583)

Localisation : Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck.

Introduction (A. Legros, 28/05/2015)
Lettre du 26 novembre 1583 sur Epistemon

Introduction

Dans une lettre autographe d’une page, envoyée de Bordeaux le 26 novembre 1583 à un destinataire mal identifié (Pierre de la f…, donc ni Pierre Daniel ni Pierre Pithou), Élie Vinet cite le nom de « Montagne » à côté de ceux de Loisel, La Scala (Scaliger), Foix-Candale, Fauquelin (Antoine Fouquelin), (Charles) Borromée, (Christophe) Clavius, Oronce (Finé), (Sébastien) Münster et Sacrobosco. Le savant antiquaire était régent au collège de Guyenne quand le petit « Michau » y entra. Au moment où il écrit cette lettre, il est principal de ce même collège et Montaigne est maire de Bordeaux depuis deux ans.

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